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Entre intrigue et fascination.
C’est fou le nombre de questions que l'on me pose sur mon jeûne. Tout le monde veut savoir, comprendre, projette ses peurs : “oh non, ça moi j’en suis incapable”, sa perplexité : “et pourquoi tu as voulu faire cela ?”. Je me répète beaucoup, et parfois j’ai envie de répondre : lisez ma newsletter.
La descente et la remontée alimentaire, les clés de la réussite d’un jeûne.
Afin de ne pas traumatiser l’organisme, il est nécessaire de réduire les catégories d’aliments avant le jeûne et de les reprendre de façon progressive au sortir du jeûne. Ce sont les étapes clés pour que tout se déroule au mieux. Cela peut être vécu comme une privation, en effet, petit à petit on élimine tous les aliments, l’objectif étant de diminuer tout ce qui produit des toxines. Première étape, on réduit tous les excitants (alcool, thé, café, cigarette, chocolat…), puis les produits animaux, les sous-produits animaux, le gluten et l’amidon pour n’arriver qu’à des légumes natures et un peu de fruits, la veille du jeûne idéalement sous forme liquide. Toute cette descente est douce et je l’ai très bien vécue. Parfois ce n’est pas évident car cette étape se fait alors que nous sommes encore chez nous, en ce qui me concerne à cuisiner pour ma famille notamment, donc les tentations sont là, en permanence. Si cette descente est bien respectée, à priori, on ne souffre pas de maux de têtes, nausées ou vomissements. C’est ce que j’ai vécu, je n’ai eu aucuns maux de cet ordre-là. Laetitia recommande de commencer à arrêter tous les excitants à J-15, histoire de faire cela en douceur. Je pense aux accros au café, ou au thé, ou au chocolat, ou aux trois, chacun se reconnaîtra, sans parler de l’alcool. Pour ma part, pendant la période des fêtes, j’étais sur la douce pente d’un petit verre de vin à chaque repas, et même d’une petite cigarette devenue quotidienne.
La puissance du collectif.