Les dessous de mon boulot, une semaine en crescendo
biscuits diamants et mon guide des livres de cuisine pour Noel.
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Dans cette lettre je vous raconte et je vous montre :
ce qui ne se voit pas derrière les jolies images d’Instagram
les coulisses de mon travail
les images de mon marché de biscuits de Noël
GUIDE DES LIVRES DE CUISINE POUR NOËL__ en exclusivité pour mes abonnés payants.
Pas un Noël sans offrir un livre de cuisine, et croyez-moi j’en ai un bon rayon. Chaque automne, c’est l’avalanche des sorties des livres de cuisine, alors je vous ai préparé une jolie sélection, et cette semaine en voici le premier volet sur les thèmes ; végétarien, art de recevoir et histoires de cuisine.
Pour y accéder, je vous mets le lien ici.
Les dessous de mon boulot.
Pour une jolie marque de thé, j’ai préparé un goûter et un marché de Noël à base de biscuits. Cela n’a l’air de rien, mais avec Justine qui m’accompagne sur mes projets, nous avons produit un petit millier de biscuits… Dans ma cuisine !
Le travail en amont.
Je travaille à ce projet depuis des semaines. J’ai d’abord trouvé l’idée, le concept : celle de recréer un marché de Noël à mon goût avec un large choix de biscuits inspirés du monde entier. Vient ensuite la recherche des recettes, les tests, les to do lists qui prennent forme, les interminables échanges avec mon agence qui gère la coordination avec le client, l’organisation de la journée, la location du lieu, certains achats comme les sapins ou les boîtes à biscuits.
Mes croquis de recherches pour le marché de biscuits de Noël.
Le but de ce genre d’évènements c’est de faire venir des personnes influentes pour parler de la marque, mais aussi d’en tirer de belles images, ce qu’on appelle “du contenu”. La marque en question a une très large gamme de thés de Noël, et j’adore penser des recettes au thé (d’ailleurs ces semaines de production m’ont donné l’idée de vous préparer un petit carnet de recettes sur le thème des biscuits… à suivre !
Ma cuisine transformée en biscuiterie géante.
Côté préparatifs, ce fut intense car produire autant de biscuits, en peu de temps et dans ma cuisine familiale, c’est du sport ! Ma cuisine n’est pas totalement adaptée à cet usage intensif. Dans ces proportions, cela nécessite un “labo”, comme on le nomme dans les cuisines professionnelles. Je me pose donc vraiment la question d’investir dans une cuisine pro, un vrai laboratoire, un lieu séparé de la maison. Car mis à part mes outils et la place des postes dans la cuisine qui ne sont pas pensés pour cet usage, il y a, accessoirement, ma famille ! Et moi, travailler entre 9h et 18h, c’est pas toujours ça, si vous voyez ce que je veux dire…
Mais le résultat était là : dans une magnifique maison nichée en haut du 20ème arrondissement, comme une maison à la campagne, nous avons installé le temps d’une après-midi un buffet, un mini marché de biscuits, de beaux sapins que j’ai décorés. Je ne prends jamais le temps de montrer le avant/après et surtout l’évanescence de tout ça. La fulgurance. Alors voici un aperçu de ce qu’on n’a pas vu hier, ce que les convives ignorent et qui n’apparaîtra pas non plus sur les belles images produites, une liste arbitraire et non exhaustive de ce qui a eu lieu ces quatre derniers jours :
Lundi matin.
Un aller-retour avec ma gentille voisine et son utilitaire pour aller chercher 20 caisses de pommes pour la décoration.
Mardi.
Ma femme qui fait un tétris de ces caisses dans la voiture.
Mercredi.
Aprèm. Moi qui vais cueillir des branches de sapin et autres végétaux pour faire la décoration de mon marché et ma couronne.
21h30. Moi qui roule des truffes au chocolat jusqu’à n’en plus pouvoir.
22h. Moi qui foire mes coques en chocolat blanc et feuille d’or de mes madeleines et qui repart pour une nouvelle tournée.
00h04. Moi qui m’effondre (on est la veille de l’événement), mais pas dans mon lit ! Devant mon ordinateur après avoir tout fini pour l’événement mais qui doit encore traiter les urgences de mes autres sujets de boulot. JE déclare forfait.
5h30. Moi qui me réveille (j’ai horreur de ça) après 4 petites heures de sommeil, et démarre la voiture dans le brouillard de ma campagne.
8h44. Arrivée à Paris, déchargement des caisses et des boîtes de biscuits, de tout ce qui va faire la déco, pour les sapins, les dizaines de nœuds en rubans, les petits détails (il y en a beaucoup, il n’y a que ça…)
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14h. Arrivée des premières invitées. Je me refais une mini beauté - j’étais jusque là en mode worker - une respiration, et accueil joyeux des invité.es. Là c’est le moment de kiff, tout le monde est enchanté, trouve que c’est beau et que c’est bon, chouette d'être là, dans cette maison, entouré de ces biscuits, de ces nœuds, de ces bougies, etc. J’arrive même à boire quelques thés et à manger des biscuits.
18h30. Remballage. On démonte tout, on enlève, on défait, on remet dans les boîtes, on ficelle les sapins (j’en ramène un à la maison), on nettoie, on laisse la maison nickel.
20H30. Le sapin est rentré dans ma voiture, je suis trop contente de ramener ce cadeau à mes enfants. Je décide de passer faire un coucou à mes copines Madeleine et Marine qui font un apéro dans la boutique de Madeleine, Sixsoeurs rue de Lancry, Paris 10. Histoire de me faire un petit plaisir. Je suis bien fatigué mais voir mes amies, ça me fait toujours du bien.
21h50. Je meurs de faim. Je fais un truc que je ne fais jamais : je commande le pire du pire, dans japonais de base, dans lequel jamais je ne m’arrête habituellement : deux brochettes bœuf fromage (oui oui celles qui coulent et que les enfants adorent), quelques makis et une salade de chou que je dévore au comptoir en attendant ma commande. Je passe dire au revoir aux copines. Je remonte dans ma voiture, je mange aux feux rouges, sauce soja qui coule, et ma faim de loup n’est même pas rassasiée.
23h45. Arrivée à la maison. Je décharge tout dans le froid et la fatigue, y compris le sapin que je place dans le salon pour faire la surprise aux enfants le lendemain matin. Une tisane, on discute avec ma femme.
1h. Extinction des feux.
Ce matin. Réveil difficile. Lital est partie tôt ramener les caisses de pomme que nous avons louées pour l’évènement. Je ressens plutôt le besoin de passer l'aspirateur, de me perdre devant des stories Instagram, il est 11h, je me mets à ma newsletter. Ici.
Un merci tout spécial à Frédérique des Bougies de Frédérique qui m’a généreusement donné des bougies pour mon évènement goûter de Noël, j’ai déjà parlé plusieurs fois de son travail dans mes précédentes lettres, je vous invite à découvrir son magnifique ouvrage. Vous pouvez la trouver notamment au Bon Marché à Paris.
LA RECETTE DE LA SEMAINE__ Biscuits diamant choco et thé de Noël
Le lien vers la recette par ici.
Pour la recette de la semaine, je vous partage une des recettes exclusive que j’ai réalisé pour ce fameux goûter de Noël.
Merci d’avoir lu ma lettre de la semaine, merci d’être là et de m’écrire, vous pouvez me répondre en commentaire ou m’écrire dans le Chat. À la semaine prochaine !
Et si vous l’aimez, partagez-là aux personnes que vous aimez, c’est par ici :
Pour avoir travaillé sur de très beaux événements d’échelle similaire, cela fait remonter beaucoup de souvenirs ! Merci Alice de partager par écrit et en photos les dessous de ces moments de joie mais aussi d’angoisses, de stress et de fatigue intense !! & Bravo pour tout ce travail et cet amour des choses bien faites ♥️
Je serais toujours épatée de ton infinie ressource bravo Alice!!