

photographies Alice Roca
Les coings et moi, c’est une longue histoire.
Il y a 8 ans, en nous installant ici en Normandie, c’est le premier arbre que j’ai planté. Nous n’avions même pas acheté la maison, mais comme elle appartenait à ma belle-mère, nous avions pris cette liberté. Le parfum d’une corbeille de coings dans une pièce embaume pendant des jours, nul besoin d’artifices. Au bout de quelques années enfin, il commence à produire pour mon plus grand bonheur. Et je les ai guetté les premiers coings. Son aspect légèrement cabossé, sa belle couleur jaune, son petit duvet et ses quelques piques noires sont autant de particularités qui en font sa beauté. Il existe beaucoup e variétés, de grosseurs différentes, de formes différentes. Je rêve d’un conservatoire de cognassiers…


Le coing ne murit pas bien sur l’arbre, il faut le cueillir juste à temps, à pleine maturité. Sa haute teneur en pectine lui vaut son utilisation en gelée, confiture, pâte de fruit… In mangeable cru, sa chair est âpre et astringente, il existe une exception, une variété Aromatnaya mise au point pour être mangté crue en lamelle comme une pomme à couteau (signifie se mange crue). Peu chargé en sucres, le coing est source de minéraux, d’oligoéléments et de vitamines notamment la C.


Ce qui va bien avec le coing :
coing & produits laitiers : yaourt à la grecque, crème crue, lait ribot, fromages…
coing & épices chaudes comme la vanille, cannelle, clou de girofle, muscade, poivres…
coing & fromages bleus, chèvres, brebis
coing & miel
coing & patate douce
coing & pomme
coing & noix
coing & eau de rose
coing & pruneau
Vinaigre d’épluchures de coing
Gardez vos épluchures de coings, elles feront un délicieux vinaigre maison !