L’auto pression.
Me voilà bel et bien dans ce nouvel espace, celui que j’ai profondément souhaité créer, ici, avec vous, pour vous. Merci d’être là et de me suivre dans cette mini aventure.
Cette première lettre payante m’impressionne beaucoup. C’est aussi un grand changement que je réalise à peine : au lieu de m’adresser à 9000 lectrices et lecteurs, je m’adresse ici à une poignée d’entre vous. Si vous accédez à ce contenu, vous faites donc partie des privilégiés pour lesquels je vais me creuser la tête pour vous inspirer, vous partager des recettes, des envies, des réflexions. Et peut-être que ce groupe va grandir, il me faut y croire. Mais cela reste tout de même assez confidentiel, sur un modèle qui m’échappe encore un peu à ce jour.
Alors, à vous qui avez répondu présents, merci pour vos mots, votre présence entre les lignes, votre soutien indéfectible, je vais tout mettre en œuvre pour être à la hauteur de vos attentes.
Certain.e.s ont lu dans ma dernière lettre une certaine souffrance. Et si je voulais transmettre toute mon euphorie à revenir parmi vous, je n’ai pas pu, ou pas voulu faire l’impasse sur quelques moments douloureux et sombres que j’ai traversés ces derniers mois. Et si je ne veux pas nier cette souffrance, je la questionne. Qui ne souffre pas (un peu) ? Derrière nos sourires, notre capacité à garder la face, à vivre ensemble et à donner le change en société, n’y a-t-il pas toujours des zones d’ombre ? Je reconnais la posture délicate dans laquelle je me trouve, car cette lettre que je vous adresse est toujours personnelle, et je laisse toujours ici une part de moi-même. De fines pelures qui opèrent comme des mues, car elles sont la preuve de ma transformation permanente. Je tiens à ouvrir mon point de vue, ne pas tout ramener à mon nombril. Je tiens à ce chemin de l’intérieur vers l’extérieur, et me livrer un peu ici c’est engager la réflexion chez vous, c’est nourrir une activité critique.
Le nombril.