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Pour écouter ma lettre entièrement ci-dessous la version audio :
Cette lettre contient :
mon billet d’humeur sur les fêtes et la nouvelle année
des recettes avec les restes
des cabanes de rêve
des adresses food en Baie de Somme


Du monde à la maison.
De retour après deux semaines de vacances de Noël, les enfants H24, les parents, les beaux-parents, belles-sœurs, neveux, nièces… Du monde à la maison il y en a eu. Ce fut chaleureux et joyeux. Chacun était de bonne composition, nous étions heureux d’être ensemble, là, j’ai envie de dire : vivants.
“Madame Restes”.
Je n’ai pas arrêté de cuisiner pour mon plus grand plaisir et depuis deux semaines de finir les restes… Qui n’en finissent pas. Je suis vraiment “Madame Restes”. Je ne jette rien. Ou presque. Jusqu’à la moindre miette. Un morceau de pain sec qui traîne, je le sauve d’une main un peu pressée qui le mettrait à la poubelle, pour le mettre dans mon sac à pain sec. Cela produit des situations toujours cocasses notamment avec ma belle-mère qui a tendance plutôt à jeter ce qui traîne. Avec le temps, et la pratique de ma personnalité, elle me demande toujours d’un air un peu circonspect : “et ça, tu le gardes ?” Je la soupçonne bien sûr de se débarrasser de quelques denrées une fois que j’ai le dos tourné, mais c’est de bonne guerre.
En cette période de fêtes, j’ai toujours tendance à voir trop grand, trop. Nous étions très nombreux mais nous n’avons pas tout mangé. Et je ne supporte pas le gâchis. Alors me direz-vous, je pourrais prendre le problème à la racine : acheter moins, faire moins pour moins consommer. C’est ce que je m’évertue à faire le reste de l’année. Mais au moment des fêtes, c’est le lâchage. Grande note à moi-même pour l’année prochaine j’en conviens.
Plus bas dans ma lettre, je vous partage des recettes avec les restes.
Pas de résolutions mais une direction.
Je ne suis pas adepte des bilans. Ils ont le don de m’angoisser. J’y viens toujours par un détour ou un autre, mais je ne les prends pas frontalement. Je crois beaucoup plus à la fluidité entre les jours, les mois, les années, à une courbe qui ne fait qu’osciller, avec des très hauts et des très bas, mais aussi des plateaux, des descentes contrôlées, des montées douces et savoureuses. Je crois à la continuité.
Je pourrais me donner tant de directives, d’intentions, de résolutions, je ne manque pas d’idées en la matière. Mais cette année j’ai envie de me donner une direction.
Une direction c’est tirer un fil, c’est tenir un fil, c’est une façon d’avoir toujours à l’esprit ce qui compte pour nous, ce qui est primordial, ce qui nous guide. Ne pas le perdre de vue. S’accrocher à l’essentiel, à ce qui m’enracine, ce qui me structure, ce qui me rend heureuse.
J’ai trois enfants, une maison, une femme, un jardin, un métier multiple… Et 44 ans. J’ai construit tout cela, j’aime ma vie profondément. J’ai toujours envie de mieux, de plus, et de nouveauté.
L’autre jour, une amie (qui se reconnaîtra) me disait qu'elle n’aurait pas pu faire tout ce qu’elle avait accompli professionnellement parlant s’il elle n’avait pas été séparée = avoir ses enfants une semaine sur deux = du temps pour se développer.
J’ai vécu ainsi quelques années lorsque je me suis séparée du père de mon fils aîné et que nous étions au début de notre amour, ma femme et moi. Une semaine sur deux nous étions un jeune couple, cinéma, sorties, bars, lectures, potes…
Je me souviens de ce rythme à double vitesse, de cette sensation de liberté renouvelée chaque semaine “off d’enfant”, de cette respiration.
Et justement, si cette direction c’était la respiration ?
Après quelques années, nous avons eu notre premier enfant ensemble, puis notre second et nous sommes toujours ensemble, pour notre plus grand bonheur.
Nous sommes dans le plein boom de notre activité, des enfants encore petits, et un ado (ce qui n’est pas la moindre des charges). Je sens bien que nous avons l’énergie pour mener tout cela de front et pourtant, je me prépare à faire une mini pause. Je vous en reparle plus longuement très bientôt.
Méditer sur des mots, moi qui adore les listes et les mots - comme dans mon premier livre pour ceux et celles qui le connaissent - c’est ma grande passion alors je vous laisse avec ceux-ci :
Amour-
Santé-
Joie-
Harmonie-
Curisité-
Résilience-
Prospérité-
Énergie-
Amitié-
Mouvement-
Éblouissement-
Créativité-
Beauté-
Paix-
Espace-
Douceur-
Et je vous laisse avec cette petite vidéo qui respire :
LES RECETTES DE LA SEMAINE__ Recettes de restes.
Ce qui est le plus important avec les restes pour ne pas les gâcher c’est les organiser, et ceci est valable toute l’année.
Pour cela, je place chaque reste dans un contenant, ai-je besoin de vous préciser que tout rassembler dans une même casserole donne instantanément envie de jeter dès qu’on soulève le couvercle. Et sur chaque contenant, comme dans un restaurant je mets un scotch papier avec ce que c’est. Ça c’est pour que toute la maisonnée soit au courant et trouve car sinon il n’y a que moi qui sait où sont les aliments.
Ensuite, un seul indicateur : le nez. Ça sent bon : c’est encore bon. Il se dégage une petite odeur aigre, on jette.
Une nouveauté dans ma cuisine pour prolonger la durée de vie des restes (et autres aliments) : les boîtes de rangement sous vide. La technique est simple, cela a l’aspect d’un classique tupperware à la différence qu’on s’équipe d’un outil qui marche avec une batterie rechargeable et qui aspire tout l’air dans la boîte, cela préserve les vitamines, les nutriments et permet de garder plus longtemps un plat préparé, des légumes lavés et découpés etc… Plusieurs marques sur le marché. J’ai testé la marque Bpod et j’adore, très très pratique.
Ci-dessous quelques idées de recettes de restes.
Je vais vous parler de tous ces restes que j’ai transformés pendant ces vacances.
Avec du riz cuit.
J’avais cuit pas mal de riz complet et il en restait un quart environ dans la casserole. Enchaînant repas sur repas, cette portion de riz n’aurait pas suffit à nourrir toute la tablée. En revanche, j’ai fait un bouillon de champignons Shiitake dans lequel j’ai ajouté une cuillère à soupe de ce riz cuit dans chaque assiette. Un geste simple mais qui sauve toute céréale cuite et qui enrichit une simple bouillon. On peut garder du riz cuit ainsi à température ambiante deux/trois jours.
Avec des carcasses de volaille.
Avec les carcasses des deux chapons du déjeuner de Noël, j’ai fait un délicieux bouillon qui nous a nourri encore au moins toute la famille sur deux repas.J’ai ajouté aux carcasses un vert de poireau, un oignon, une carotte, des herbes, de l’ail, du gingembre frais, du sel de mer et j’ai cuit à petits bouillons au moins 3h. Les lendemains des agapes, je l’ai servi clair avec des petites pâtes oiseaux.
Il restait de la farce, elle était délicieuse seule avec les choux de Bruxelles qui accompagnait ce plat de volaille.
Avec la semoule (trop cuite).
J’ai complètement raté la cuisson de la semoule. Lorsque les enfants crient famine, la semoule (que je prends toujours complète) est une bonne façon de les nourrir rapidement. Je verse de l’eau bouillante et je couvre. Mais il ne faut pas trop d’eau. Je me suis retrouvée avec une bonne quantité de semoule un peu pâteuse sur les bras. La solution : en faire des galettes.
J’ai haché menu persil (en fin de course d’ailleurs), coriandre, ciboule, sel, poivre, un œuf, j’ai formé des galettes enrobées de farine et je les ai frites. Succès garanti.
Avec des restes d’oranges coupées en morceaux.
Beaucoup de recettes avec des restes de fruits, avec les oranges soit je les utilise pour parfumer mon kombucha, soit j’en fais une eau infusée avec du romarin, soit une marmelade minute. Pour cela, je place mes restes d’orange dans une casserole, je couvre d’eau et j’ajoute pas mal de sucre, ça réduit, ça confit, et vous obtenez une délicieuse marmelade express.
MORCEAUX CHOISIS__ ma sélection d’idées, d’adresses et d’inspirations
ESCAPADES__Des cabanes bien perchées.
Je cherchais une petite échappée pendant ces vacances, et parfois, pas besoin de partir très loin, j’ai trouvé mon bonheur grâce au talent de The Suite Escape, Aurore et sa sœur Clémence ont le nez pour les plus belles adresses en France, et même un peu plus loin… dès que j’ai une envie une idée, je leur demande et elles me recommandent des pépites à chaque fois. Vous pouvez aller faire le tour de leurs adresses sur leur site, je vous mets le lien par ici.
Dans le Perche : Nuits Perchées.
A 50 minutes de chez nous, Annabelle et Antoine ont fait construire deux cabanes dans le Perche comme son nom l’indique, au pied de leur maison. Des cabanes oui, mais pur luxe. Pour une nuit dans les bois, en face du prés avec les chevaux, lit au top du confort, le bain nordique sur la terrasse et l'odeur du bois toujours présente. Le calme, le dîner servi et cuisiné par Annabelle, tout fait maison avec les produits locaux, pareil pour le petit déjeuner ou brunch (ultra copieux). Un bonheur et une joie de se réveiller au cœur des bois.




Nuits Perchées, toutes les infos par ici.
Dans la Baie de Somme : Bleu Bicoque.
Dans un petit village qui ne paye pas de mine, Edgar et Arnold ont pensé ces deux bicoques avec originalité et goût. On comprend le nom dès qu'on arrive, la rivière sur laquelle sont posées les cabanes est puissante, le son de l’eau est omniprésent et nous berce nuit et jour. Tout en bois, construites dans l’esprit d’un petit bateau, avec des grandes baies vitrées, on se sent tout de suite bien. Une grande terrasse avec un bain nordique dans lequel les enfants se sont régalés, le petit déjeuner servi le matin au pied de la maison. Que demander de plus ? On avait envie de rester là toute la journée à lire, dessiner, rêver.




Bleu Bicoque, toutes les infos par ici.
OÙ MANGER EN BAIE DE SOMME__ Les adresses d’Alexandre Gauthier.
Plusieurs fois que j’arpente cette région, celle du Pas de Calais. Ici règne un chef exceptionnel: Alexandre Gauthier. Nous nous sommes offerts plusieurs fois un petit séjour dans son établissement La Grenouillère, lieu qui a été complètement inondé l’année dernière par la crue de la Canche et qui a dû fermer ses portes le temps de la reconstruction, la réouverture est prévue pour Février 2025. Un drame pour un restaurant étoilé comme le sien. Mais le chef en a sous la toque, des idées, de la créativité et une bonhomie qui inspire. Il avait déjà créé des lieux annexes comme le restaurant L’Anecdote où j’étais allée il y a quelques années, ou sa taverne rôtisserie Froggy's. Deux nouveaux restaurants toujours dans le même coin à Montreuil-sur-Mer : le Grand’Place café et le petit dernier Sur Mer face à la mer à Merlimont. Nous y avons déjeuné, et je vous les recommande.
Grand’Place café est sur la place principale de Montreuil-sur-mer, ici pas de réservations et il y a foule. On attend 15 minutes maximum, accueilli par une équipe chaleureuse. Des plats généreux, du local Welsh à une burrata au pesto et petits pains grillés, des œufs mayo aux herbes à la salade César. Desserts ultra gourmands aussi, comme le tiramisu ou mousse au chocolat servis “à la louche”, sans parler de l’irrésistible Affogato (glace vanille + espresso).


Sur Mer c’est l’adresse face à la mer. Il faisait la semaine dernière un grand soleil d’hiver, à avoir même trop chaud derrières la baie vitrée du restaurant, vue mer bien sûr. Esthétique branché cool, vous en jugerez par vous-même en voyant ces images. Au menu des classiques moules frites, des plateaux de fruits de mer, et des plats de poisson comme cette raie à l'huile pimentée, généreuse et relevée.


Mon conseil, pensez à réserver pour Sur Mer, c’était plein, en période de vacances mais tout de même. Si vous y allez avec des enfants, je vous recommande de prendre un plat pour deux même avec de bons mangeurs, les portions sont grandes. Une moule frite pour deux suffit largement par exemple.


Pour dormir, Alexandre Gauthier a aussi créé Pieux, une maison d’hôte avec quelques chambres, et un accueil cozy.
Merci d’avoir lu (ou écouté) ma lettre de la semaine, merci d’être là et de m’écrire, vous pouvez me répondre en commentaire ou m’écrire dans le Chat. À la semaine prochaine !
Et si vous l’aimez, partagez-là aux personnes que vous aimez, c’est par ici :
coucou merci beaucoup pour ces belles adresses, je ne connais pas du tout la baie de Somme, une région que j'aimerai beaucoup découvrir, elle se trouve dans mon mood board de cette année, enfin première fois que je crée cela, lorsque je l'ai créé cela m'a fait un bien fou, j'étais dans ma bulle, à chercher des photos de mes envies pour 2025, je me suis rendu-compte beaucoup de voyages pour découvrir le monde, j'ai une soif de découverte, et prendre plaisir et penser à moi !
bisous ma Alice
Merci beaucoup pour cette newsletter sur les restes. Je garde aussi beaucoup de restes , élevée par une mère qui ne jettait rien. D’ailleurs mes copines appelle ces restes « des rataillons » et se moquent toujours un peu de moi. Mais cela pousse à la creativite pour les cuisiner. Merci et très bonne année à vous. Pascale